Le Petit Peuple - IntroductionLe nom des FaereensNul ne sait très bien quelle est l'origine de nom de Faery. Les Hommes, de l'autre côté de la Brume, entendirent tôt prononcer ce nom, et l'assimilèrent au sein de bien des langues. Le nom des gens du petit peuple, les Faereens, en découle directement. C'est un nom qui sent la mousse, l'écorce, et qui sonne comme le tintement des cloches qu'utilisent les lutins aux jours de fête.
Une vie aux nombreux PrintempsDepuis que leur Monde est Monde, les Faereens vont dans les sous-bois, les grottes et les landes. Ils portent avec eux la mémoire de Faery et sont étroitement liés à leur environnement. La mort d'un Faereen est la mort d'une part de Faery. Pourtant, le cycle de la vie et de la mort y est naturel et respecté par chacun.
La vie des Faereen est beaucoup plus longue que celle des Hommes, la longévité la plus courte étant celle des Gnomes avec une moyenne de 400 ans. Même s'ils connaissent la maladie et les blessures, les Faereens récupèrent beaucoup plus vite que les Hommes, sous le remède de quelques plantes. Nulle maladie n'a un jour mis en danger l'existence de ce peuple. Des événements accidentels et violents peuvent mettre leur vie en péril, mais la plupart d'entre eux ne s'y exposent jamais. Les signes du temps apparaissent doucement et affectent leur physique. Une barbe plus longue, des tresses plus blanches, quelques poils en moins... ou en plus. Ces caractères sont autant d'indices qui peuvent permettre d'estimer l'âge d'un Faereen, à quelques centaines d'années près.
Des peuples interféconds mais cultivant leurs différencesLutins, Fées, Gnomes, Korrigans, Satyres, Gobelins, Trolls, Banshees... Les Peuples de Faery sont dotés de morphologies et de contextes socio-culturels très différents. Ces différences se sont accrues au cours des âges, mais on raconte qu'un seul peuple allait dans les sous-bois de Faery, dans la nuit des temps. Il semble que les différents Peuple de Faereens aient choisi la voie de la diversité, par la création de micro-sociétés se cotoyant dans une bonne entende relative mais ne se mélangeant qu'extrêmement rarement. Leur interfécondité existerait toujours, mais les demi-sangs se comptent sur les doigts d'une main.
Cheminant au raz des moussesAucun Faereen ne dépasse un mètre de hauteur, les Satyres et les Trolls étant les Peuples les plus grands. La plupart de ces êtres ne sont pas plus grands qu'un gros cèpes, ce qui leur permet mille cachettes et possibilités d'installations. La petite taille est un caractère valorisé dans la société Faereen, un individu plus petit étant généralement considéré comme plus séduisant.
Une volonté pacifisteLe Petit Peuple se distingue incontestablement par ses aspects pacifistes. Si les Trolls, les Satyres et les Banshees sont parfois mal compris par leurs semblables Lutins, Fées, Gnomes et Korrigans, il n'en a jamais découlé d'affrontements et encore moins de guerres. Les Faereens résolvent généralement leurs différents par l'humour, la farce magique et un grand éclat de rire.
Une existence en harmonie avec l'environnementLes Faereens ont très tôt pris conscience du lien étroit qui les lie à leur environnement. Ils font partie de Faery comme Faery fait partie d'eux, et adapteront toujours les activités de leur société pour qu'elles n'altèrent pas leurs sous-bois. Utiliser un gland pour se faire un chapeau, c'est promettre d'aller en planter un autre dans un endroit bien choisi le lendemain. Aucun Faereen n'adopte de comportement de défrichage, ne détourne le cours d'un ruisseau ou n'empêche le soleil de toucher les campanules. Leur faible population leur permet de vivre dans les recoins prodigués par la nature, avec des resources disponibles et jamais domestiquées par la force.
Une croissance démographique faible Vivre en couple est pour un besoin social incontestable chez les Faereen, tout comme le fait de perpétuer les générations. Après quelques années de vie commune, un couple de Faereen donnera naissance à un seul et unique couple de jumeaux, pouvant être deux filles, deux garçons ou un garçon et une fille. Aucun autre petit ne verra le jour de cette union, à une exception près. Si, dans l'entourage du couple, survient le décès d'un Faereen n'ayant jamais procréé, un nouveau petit pourra être engendré. Les petits Faereens nés dans de tels contextes sont généralement élevés dans une grande atmosphère de protection. Voir aussi la rubrique sur
la Famille.