A la recherche d'une carte? D'une aide?

Un groupe de satyres sortaient de la ville en riant, ils semblaient avoir passer la nuit précédente dans une auberge et s’en retournaient a leur logis.
Gélion se colla contre les parois du bâtiment le plus proches. Le groupe passa près de lui sans même le remarqué. Gélion soupira, rassuré de ne pas avoir à se présenter ou même a devoir prononcer un seul mot. Il continua à longer la façade du bâtiment et s’enfonça dans une rue étroite et sombre.
Il place un bout de son manteau sur le bas de son visage pour se camoufler légèrement. Il parcoura ainsi plusieurs ruelles a la recherche d’une petite échoppe où trouver une carte. Ne connaissant pas la ville avec exactitude il avait l’étrange sentiment de tourner en rond.
Il arriva sur une place où quelques marchands avaient installer leurs étalages. Sa timidité prenant le dessus, et n’osant pas demander aux commerçants présents, il s’assit sur un banc, tailler dans un rocher.
Gélion observa tout autour de lui à la recherche d’une personne qui lui semblerai plus sociable qu’une autre. Son regard se perdit dans les différentes rues de Bacchus, et sa voix résonnait dans sa tête, lui disant qu’il devait se lever et osé,mais ses membres restèrent paralysés.

Gélion toujours assis sur son banc, perdait son regard dans l’horizon et continuait de chercher par quel moyen il pourrait trouver l’aide qu’il était venu trouver.
Évidemment pour tout autre satyre ce fut facile de demander à un passant ou à un marchant s’il possédait une carte ou si celui en avait en stock.
Mais pour lui, c’était une tout autre histoire.

Gélion pensif, observait les satyres s’écroulant, ivre mort, dans les ruelles de Bacchus.
Les marchands haussaient le ton au fur et a mesure que le débat, sur l’arrivage des nouveaux articles, avançait.
Enfin en toute franchise, il ne semblait pas beaucoup avancer.

Soudain, le sortant de ses penser, une apparition des plus charmante qu’il lui est été donner de voir, le rendit fort nerveux.
Gélion ne pu se retenir de frapper légèrement, le sol de son sabot droit, ses mains devinrent moites et il baissait la tête au fur et à mesure qu’il sentait ses joues devenir rose.
Une chaleur, qu’il connaissait, malheureusement, que trop bien envahissait son corps.
Les yeux fixant a présent ses sabot, qui s’agitaient toujours aussi nerveusement, et ne sachant que faire de ses mains, il se mit a espérer qu’elle ne l’ai pas remarqué.
Bien trop gêné pour relever la tête, il tenta par tous les moyens de se calmer et de se rassurer, mais le doux visage de cette satyre restait gravé dans son esprits.

Gélion, fixant encore le sol, avait l’impression d’être paralyser.
Malgré tous ses efforts, ses jambes n’en faisaient qu’a leur tête.
Il savait parfaitement qu’il ne pouvait pas passer le reste de sa journée ici.

*Aller Gélion! Bouge toi un peu! T’es venu chercher une carte alors c’est pas le moment de rester planté là!*

D’un geste rapide, il releva la tête, regarda un peu partout autours de lui. Plusieurs chemins se dessinaient devant lui.
Mais un seul, semblait assez calme pour pouvoir s’y cacher et s’y calmer.
Son corps continua de trembler comme une feuille, il serra les poings pour essayer de se contenir.
Quand soudain, il remarqua une chose qui le tétanisa.

*Nom d’un bouc!! Mais c’est pas possible…*

Gélion soupira, se rendit compte que le chemin qu’il voulait emprunté se trouvait de l’autre coté de la place, certes un cour instant lui suffirait pour y accéder, mais il lui fallait pour cela, passer devant tous les marchands, mais aussi tout prêt de celle qui hantait ses, actuelles, pensés.
L’idée même de devoir passer devant autant de monde et prêt de cette sublime créature a chevelure blonde comme les blés le glaça sur place.

*Gélion! Reprend toi voyons! Tu es un satyre! Ce n’est pas quelques marchands et une fille qui vont t’empêcher de traverser une simple place.*

Certes, mais quelle fille pensât il en esquissant un sourire.
Gélion ferma les yeux, secoua brusquement la tête se disant.

*Raaaah! Arrête donc un peu de penser a elle! Nom d’un Bouc! Aller tu te lève et tu traverse cette place comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes!*

Gélion reprit un peu confiance en lui, même si ce sentiment de gène n’avait pas tout a fait disparu.
En relevant les yeux, il remarqua que le passage menant à la ruelle, était un peu dégagé.
Les marchands avaient repris leur interminable débat et….et…mais! Mais où avait bien pu passer la satyre.
Inconsciemment il regarda un peu partout et la vit un peu plus loin rangeant un pot de miel dans son sac.

*C’est maintenant ou jamais, tout le monde est occupé. Vas y! Fonce!*

Il se leva d’un mouvement brusque, et traversa d’un pas rapide la place de Bacchus.
En passant tout prêt de la demoiselle, un doux parfum vint lui titiller le nez.
Il s’arrêta, net, pris une grande bouffer d’air. Mais réalisant qu’elle était à moins d’un mètre de lui, il baissa la tête et repris son chemin.
La chaleur revint a nouveau en lui et plus intense que la première fois.
Il arriva dans la ruelle, se cacha derrière un fut de vin vide, s’assis, et commença a se calmer.

Kalika rangeait posément son miel quand, relevant la tête, elle aperçut le satyre debout non loin d'elle. Retenant une bouffée de chaleur qui montait à ses joues, elle acheva son rangement et se releva, décidée à voir si des plantes utiles pour ses boissons pouvaient s'acheter ici.
Faisant le tour des étals, elle en profita pour chercher discrètement du regard celui qui lui avait tapé dans l'oeil, tout en marchandant aprement quelques plantes pour se distraire. Ses achats terminés, et enfouis dans son sac, elle put enfin laisser échapper un soupir déçu : il semblait s'être évanoui dans la nature.

* Dommage... *

Passant le sac en bandoulière, Kalika se résolut à quitter la place, s'enfonçant dans une ruelle. Son regard fut accroché par une silhouette recroquevillée derrière un fut, et elle ne put cette fois retenir le sang de monter à ses joues qui virèrent au rouge brique. Qu'est qu'il faisait là ?!
inspirant lentement pour se calmer - chose plus difficile qu'il n'y paraissait - la satyre s'agenouilla devant lui, ses yeux d'ambre reflétant sa surprise et son inquiétude.

_ Vous allez bien ? Tenez, ça vous fera du bien.

Fouillant dans son sac, elle en sortit un peu de vin satyre qu'elle avait mêlé à du jus de sureau pour en faire ressortit l'arôme, tendant la gourde au jeune homme devant elle d'une main légèrement tremblante. Raaah ! Mais qu'est-ce qu'il lui avait fait pour qu'elle soit aussi gauche !

Toujours assis contre le fut, derrière lequel il se cachait, Gélion respirait d‘une façon cadencer.
Son corps tremblait, tel les feuilles prêtent à tomber avant la froide saison. Il tenta en vint de ralentir sa respiration.
Malheureusement pour lui, chacune de ses pensées était tournée vers cet angélique visage à la chevelure d’un blond si resplendissant, qu’il ferait jalousé les Dieux.
Et chaque inspiration faisait revenir en lui ce doux parfum, qu’il avait capté en l’espace de quelques secondes.
Ses sabot se remettaient a nouveau à frapper le sol.

-Mais calme toi Gélion! C’est bon elle n’est plus a coté de toi!
Il n’ y a plus personne autour de toi. Tu es seul, dans une petite rue ou personne ne viendra te chercher.
Alors tu te reprends en main et tu arrêtes tout de suite de trembler.

Se dit-il a voix basse pour se donner du courage.

Sa respiration redevenait normale, son corps s’apaisait petit à petit. Gélion soupira.


*Et bah tu vois! C’était pas si dur*

Pensa-t-il, en laissant apparaître un sourire sur son visage.Il leva la tête, et fixa le ciel.
Quelque nuage passait, le ciel gris de la saison commençait a lui inspirer un texte, ou du moins quelques phrases.
Il pris son luth, et voulu commencer a jouer. Mais soudain, Gélion entendit des pas.
Apparemment cette personne approchait de sa position, il reposa immédiatement son luth à ses côtés, et plongea la tête dans son manteau.

*Nom d’un bélier mal rasé!!*

Qu’elle ne fut pas sa surprise, de voir que la personne qui se tenait non loin de lui, était la charmante satyre qu’il avait vu peu de temps avant, sur la place.
Un frisson lui traversa le dos, cela allait recommencer.

*Respire Gélion! Respire! Il faut pas que sa recommence!*

Gélion avait fermer les yeux l’espace d’une seconde, et en les rouvrant il vit que la demoiselle se tenais agenouiller face a lui.
Il eut un mouvement, incontrôlé, de recul, mais le fut le retenant, il ne put aller bien loin.
Il la regarda un peu plus fixement, et remarqua qu’elle semblait également gênée, ou plutôt, il semblait lire dans ses yeux une forme d’inquiétude.

*Je me demande bien ce qu’elle peut me vouloir.*

Elle fouillait dans son sac, puis en sortit une bouteille, contenant apparemment du vin.
Lui tendant d’un geste tremblant, elle dit:

- Vous allez bien ? Tenez, ça vous fera du bien.
- Me…Me…Mer…Merci…

Répondit Gélion, d’une voix hésitante.

Il prit la bouteille, et bu une gorgée de son contenu.
Hum!! C’était un délice.

*Du vin!! Mais…il y’as autre chose dedans. Mais je n’arrive pas à distinguer ce que c’est!*

Gélion, rebouchant la bouteille, regarda, discrètement, la satyre et lui demanda, avec tout le courage qu’il avait en lui.

- Ce…Ce...Ce vin est…un délice. Mais…

Marquant un cour arrêt.

-I...i...il...y...y’as...un...in...ingré..ingrédient...sup...supplémentaire, n’est-ce pas?

Kalika ne put retenir une rougeur en sentant sur elle le regard du satyre, et s'en maudit intérieurement. Elle qui d'ordinaire était si sûre d'elle, voilà qu'elle se sentait comme une satyre de 100 années ! Quelle honte !!! Même sa soeur n'avait jamais été aussi ridicule, ce qui n'était pas peu dire vu sa maladresse et sa timidité...
Cependant, le son de sa voix ne fit qu'augmenter sa rougeur, qui s'accentua avec la gêne qu'elle ressentait. Soupirant légèrement, elle ne se calma qu'en entendant le compliment sur sa boisson, et la question sur l'ingrédient. Elle ne se moquait pas du beau satyre en face d'elle, trop consciente de son propre ridicule, mais récupéra son teint normal : les boissons, ça au moins ça la mettait à l'aise !

_ J'y ai mêlé du jus de sureau, pour faire ressortir les arômes de fruits du vin. Mais ça ne vaut pas encore le vin d'orties...

En parlant, Kalika fronça légèrement le nez, déçue malgré elle de ne pas être encore parvenue au résultat qu'elle souhaitait. C'était comme un caillou dans son sabot, et la dérangeait réellement. Elle était abreuveuse, bon sang ! Elle était censée être au moins capable de trouver une boisson au moins équivalente à son vin d'orties, nom d'un satyre à sabot cassé !

_ Au fait, je me nomme Kalika, abreuveuse à Dyonisiak. Et vous ?

Un sourire chaleureux s'était glissé sur ses lèvres, relevant le coin droit de ses lèvres et creusant une petite fossette dans sa joue, tandis que ses yeux brillaient de bonne humeur. Elle avait retrouvé sa confiance en elle habituelle, et sentait son désir de connaître ce charmant inconnu monter en elle. Là, au moins, elle se reconnaissait !

En posant sa question, Gélion remarqua que la douce satyre reprit son teint de peau naturel.
Ces joues roses étaient donc une preuve de timidité ou de gène.
Cela le rassura, il n’est n’était donc pas le seul a être mal a l’aise.
Un sourire confient s’afficha sur le visage de la demoiselle, il ne pu se retenir de le lui rendre.

*Et c’est reparti! Voila que mes joues chauffent a nouveau*

Gélion repris une gorgés du breuvage, qu’elle lui avait tendu auparavant, et la réponse qu’il attendant arriva.

-J'y ai mêlé du jus de sureau, pour faire ressortir les arômes de fruits du vin. Mais ça ne vaut pas encore le vin d'orties...

C’était donc cela! Gélion rebut a nouveau du vin, et s’apprêtait a demander autre chose. Mais la satyre pris les devants.

-Au fait, je me nomme Kalika, abreuveuse à Dyonisiak. Et vous ?

Ah! Il ne s’attendait pas a ça. Gélion baissa les yeux, et tenta de répondre le plus calmement possible, afin de ne pas trop passer pour un idiot.

-Je me nomme Gélion, dit WhiteHoof, je vivait prêt des Chutes de Zenaide et ma mère ma enseigné l’art de la parole.
Mais je dois avouer que mon talent est loin d’égaler le sien.

Après avoir dit cela Gélion soupira, se rendant compte qu’il était encore loin de faire de sa vie une grande réussite.
Et pour cause, l’expérience de ce jour lui montra à quel point il n’arrivait pas à contrôler ses émotions.

A peine Gélion avait il finit de parler que la satyre changea soudainement de comportement.
Elle se tourna vers lui, et dit d’un ton agressif sans détourné son regard.

-Et ensuite ? Le talent n'est pas naturel, il s'acquiert avec l'expérience et la confiance !
Soyez sûr de vos capacités, croyez en la mélodie de votre voix et en le rythme de vos paroles, le reste viendra seul !
Pourquoi donc ne vous faites-vous pas confiance ? Vous n'êtes pas plus mauvais qu'un autre !

Gélion étonné ne put s’empêché de se sentir comme un petit garçon que l’on dispute.
Il glissa la tête dans son manteau et cogna ses sabots l’un contre l’autre.
En relevant légèrement les yeux, il vit que la satyre venait de se blessé, il se leva d’un bon et s’approcha d’elle.
Mais la réaction n’était pas celle qu’il attendait.
Kalika lui arracha la bouteille des mains et en regarda le contenu.
Elle était presque vide en effet, mais Gélion était un grand amateur de bon vin et celui ci était tout particulièrement exquis.
Puis Kalika ajouta.

-Navrée de mon emportement, mais point de mes paroles.
Et n'espérez pas récupérer cette flasque, vous avez l'alcool triste !

Gélion répondit aussitôt.

-Oh non! Ne pensez guère cela! Bien au contraire.
Quand je boit un verre de trop je suis généralement un peu plus joyeux et ai une meilleure estime de moi même.
Si j’ai bu autant, c’est que votre vin coule comme du lait dans ma gorge.
C’est un délice.

En disant cette dernière phrase Gélion sourie timidement a Kalika et laissa échappé un petit rire gêné.
Et réussissant a la fixé pour la première fois dans les yeux, il se rendit compte qu’elle s’était apaisé.
Pour la première fois depuis qu’il était arriver a la capitale Gélion se sentait a l’aise.
Le doux sourire de Kalika le rendait heureux, chose qui ne s’était pas produit depuis de longues années.

[ désolée de ne pas t'avoir répondue avant ! ]

En voyant Gélion approcher, Kalika se recula insensiblement, mal à l'aise, serrant son poing contre elle en un ridicule geste de défense. Ridicule, car elle savait qu'il ne lui ferait rien.
Le sourire et le rire gêné du satyre la firent rougir comme une tomate bien mûre, avant qu'elle ne rit à son tour pour chasser son trouble. Le regard pétillant, elle fixa les beaux yeux de Gélion avant de lui adresser un sourire de pure joie. Vraiment, il était une énigme, mais quel beau mystère ! Pour un peu, elle se croirait... amoureuse ? Elle ? De lui ?

* Bon, si je commence à me poser la question, c'est que je le suis, mais... Aucune chance que ce soit réciproque ! *

Kalika se sous-estimait en cet instant, mais bon... On ne peut rien contre les doutes qui vous inondent quand vous êtes fragilisés par les sentiments... Son regard se voila quelque peu tandis qu'elle baissait les paupières et que son visage, malgré elle, se faisait plus triste. Sans nul doute, il avait quelqu'un qui l'attendait... Et puis flûte, pourquoi est-ce qu'elle s'en souciait ? Une bouffée de rage l'envahit, une colère contre elle quiu lui fit serrer davantage encore son poing blessé jusqu'à ce qu'elle en grimace. Au moins, cette douleur la calmait un peu...
S'éloignant, elle s'apprêtait à retourner sur la place, mais ne put s'empêcher de se tourner vers le satyre avec un pâle sourire, hésitant entre partir et rester.

_ Je suis navrée de vous avoir importuné et fait la morale... Qui sait, si un jour vous avez soif, passez à Dyonisiak... Je dirige la taverne de la Chope Alerte... au revoir.... peut-être...

Elle restait malgré tout plantée là, ne pouvant totalement se résoudre à partir, tout en le voulant. Perdue...

Gélion s’était avancé brusquement, il sentit aussitôt que Kalika recula.

*Peut être est elle effrayer*

A cause de cette idiote pensée il ne put s’empêcher de sourire et même de rire nerveusement.
Ce qui apparemment eu l’effet de détendre la jolie satyre.

*Je pense qu’elle sait que je suis incapable de lui faire le moindre mal *

Kalika semblait troublé et légèrement pensive.
Sa tête baisser , et les yeux fermer attristait la beauté si radieuse de son visage.
Gélion était un peu mal a l’aise, lui qui aimait tant ce sourire.
Kalika se retourna soudainement et s’éloigna doucement de Gélion, pourtant son pas était hésitant.
Puis elle jeta un dernier regard à Gélion et dit :

-Je suis navrée de vous avoir importuné et fait la morale... Qui sait, si un jour vous avez soif, passez à Dyonisiak... Je dirige la taverne de la Chope Alerte... au revoir.... peut-être...

A ces mots, Gélion s’immobilisa.

*Ah non ! Elle ne peut pas partir comme ça ! On a a peine commencer a faire connaissance*

-Kalika ! C’est plutôt a moi d’être navré mais je refuse de vous laisser partir aussi rapidement.

Gélion ne revint pas lui-même de ce qu’il venait de dire.
Lui pourtant si timide, venait subitement de prendre les devant .
Etait ce la beauté de cette jeune satyre qu’il l’attira.
Ou le fait qu’elle est été la première en dehors de sa famille a lui adressé la parole.

-Je suis sincèrement désolé. Mais je ne peux me contraindre à vous quitter ainsi. Je suis partie de chez moi dans le but de rencontré de nouvelle personne. Et maintenant qu’une charmante jeune fille m’adresse la parole je la laisserai filer ?....Non…je n’en ai pas l’envie. Je ne veux pas être un poids pour vous. Mais j’aimerai beaucoup vous suivre encore un moment. Afin d’en apprendre plus sur vous. Puis vous pourriez me montré certain coin du monde dont je n’ose imaginer la beauté.

Gélion baissa la tête et ajouta doucement.

-Qui cela dit en passant n’est surment rien comparé a la votre.

Il releva la tête et dit d’une voix plus sur.

-Alors ? Acceptez vous de faire un bout de chemins avec moi ?

Kalika, figée, écoutait Gélion protester, ne sachant trop quoi penser, avant de s'empourprer violemment sous l'effet des deux compliments. Ayant une ouïe assez fine, elle avait perçu quelques-une des mots murmurés, leur rendant leur sens. D'un coup, le satyre semblait tellement plus sûr de lui qu'elle ne put s'empêcher d'en être impressionnée. Elle, elle était plutôt dans le comportement opposé ces temps-ci... A ne pas savoir comment réagir ou à rougir... Elle qui d'ordinaire était indifférente ou presque à ce genre de remarques ne se reconnaissait plus !
Respirant lentement pour faire diminuer sa rougeur, deux yeux d'ambre hésitants se posèrent sur le satyre avant qu'une lueur de bonne humeur ne s'y rallume. Aprés tout, qu'avait-elle à perdre ? Rien. Qu'avait-elle à y gagner ? Tout, ou presque...
C'est donc dans son habituel rire léger qu'elle répondit au satyre

_ Fort bien ! Mais ne vous plaignez pas si certains lieux vous semblent inintéressants !

Son ton contredisait ses mots, elle avait retrouvé sa joie de vivre et était ravie. Sans réfléchir avant d'agir, elle revint vers Gélin, lui saisissant la main en souriant avant de l'entraîner vers une autre place, plus grande encore, mais où se trouvaient moins de personnes. Une fontaine s'y trouvait, couronnée de la statue d'un satyre. La montrant du doigt à son "compagnon de voyage", l'abreuveuse lui nidiqua de qui il s'agissait en quelques mots. Tout les abreuveurs, ou du moins les abreuveurs satyres en avaient entendu parler au moins une fois dans leur vie.

_ C'est lui qui, le premier, a eu l'idée de mêler des fruits au vin pour y mêler de nouveaux arômes. Avant, on se contentait du raisin et on n'expérimentait jamais. Cette statue est splendide, presque vivante !

En effet, la statue était taillée dans un granit finement ciselé, chaque détail étant à sa place, et dégageait au toucher une sorte de chaleur, comme si la pierre respirait... Toute à son admiration et son explication, Kalika ne s'était même pas aperçue qu'elle tenait encore la main de Gélion.

Gélion avait l’impression de parler dans le vent.
Pourtant il n’avait qu’une envie, celle de ne pas laisser filer cette jolie satyre.
En lui demandant la "permission" de marcher à ses cotés, il espérait fortement que la réponse soit positive.
L’avait elle charmer ? Il n’y avait plus de doute.

* Pourquoi ce silence ? Pourquoi reste-t-elle immobile ? Est-ce que je l’ai brusqué en m’emportant ainsi ?
Zut de zut. J’espère ne pas avoir été trop aggréssif. *

Chasser le naturel il revient au galop. Il en était de même pour Gélion.
A peine avait il finit de parler qu’il redevint pensif et hésitant.
Puis le sortant de sa rêverie, Kalika répondit :


-Fort bien ! Mais ne vous plaignez pas si certains lieux vous semblent inintéressants !

Gélion avait l’impression que Kalika était plutôt joyeuse d’avoir un compagnon avec qui discuté durant les trajets.
Puis elle s’approcha rapidement, saisi la main de Gélion et se mit a courir.
Surprit par cette soudaineté, et n’ayant pas pris le rythme de course de Kalika, Gélion ne courrait pas vraiment.
Il était plutôt traîné par la satyre.
Quand Kalika arrêta sa folle course,Ils se trouvaient sur une autre place.
Celle-ci semblait plus grande, mais Gélion n’était pas focalisé la dessus.
Pour le moment, Gélion avait du mal a quitter des yeux le faite que Kalika lui tenait encore la main.
Comme à son habitude, il devint rouge et ne sachant que faire ni quoi dire, il resta immobile et écouta attentivement ce qui lui racontait sa partenaire.

-C'est lui qui, le premier, a eu l'idée de mêler des fruits au vin pour y mêler de nouveaux arômes. Avant, on se contentait du raisin et on n'expérimentait jamais. Cette statue est splendide, presque vivante !

Gélion leva alors la tête et vit une statue de satyre.
Elle était en granit et l’artiste devait être quelqu’un de très douer car une humanité semblait de dégagé de cette œuvre.

-Elle est vraiment magnifique.

Ajouta Gélion, toujours gêné par le faite que sa main était encore fermement tenu par Kalika.