VOTRE FAEREEN- nom : Baie de Sureau
- Peuple : Lutin
- Age : 93 ans
- Jour, Mois et lieu de naissance : Cèdre Frimaire à Noisepin
- Situation familiale : Célibataire, n'a pas encore rencontré l'âme soeur
- Lieu de résidence : Noisepin (quand elle n'est pas partie au bout du monde raconter ses histoires)
- Métier : Racontarde Itinérante
- Historique :Baie de Sureau est née dans une famille aimante et chaleureuse comme il en existe tant en Faery. Ses parents, Roseau et Ajonc tiennent une chatoyante auberge à Noisepin dans la pure tradition lutine. L’établissement est réputé pour sa purée de noisettes aux épices, plat nourrissant s’il en est, à déguster de préférence entre amis pendant les froides soirées d’hiver.
Roseau et Ajonc sont des inventeurs invétérés, comme beaucoup de Lutins. Leur auberge est truffée de machines, de poulies et de paliers, dont les grincements rythment le travail. Leur rève est de fabriquer un jour une décosseuse multifonctions pour noix, noisettes et autres fruits à coque. De tâtonnements en expérimentations, ils ont créé quelques machines bien pratiques, comme un berce-bébé à eau, un balais à hélices pour atteindre les hauteurs, ou encore un zizogène à cadrants. Mais leur plus belle réussite, si on leur demande, est bien sûr leurs deux adorables jumeaux : Baie de Sureau et Genévrier.
Nés un Cèdre Frimaire, ce qui est un bon présage pour les lutins, si tant ait qu’il puisse y avoir de mauvais présages, les deux jumeaux, un garçon et une fille, grandirent dans l’auberge familiale, entourés d’affection. Ils aimaient par-dessus tout se construire des cabanes en copeaux de noix dans la cour arrière et jouer « aux marchands qui vont chercher les perles à Duneevent, moi on dira que je suis un Gobelin Puant, et toi un satyre ! »
Roseau et Ajonc se sont vite aperçu que, des deux enfants, seul Genévrier partageait leur intérêt pour les inventions mécaniques. Ce n’est pas que Baie de Sureau n’était pas douée, elle savait bien monter une machine à partir d’un plant, mais elle n’avait pas la flamme créatrice qui poussait son frère et ses parents à gribouiller des schémas jusque sur les murs de l’auberge. Etre un inventeur est un trait caractéristique chez les lutins, mais il n’est marqué nulle part que tous se devaient de créer des machineries sans cesse. Comme le fit si bien remarquer Ajonc, il n’y aurait plus de Lutins depuis longtemps si tout le monde faisait mumuse avec l’acide formique. Personne de la famille ne s’en fit donc, et la vie continua tranquillement. Sauf pour Baie de Sureau, qui s’en voulait de ne pas plus ressembler à sa famille qu’elle chérissait tant. Elle décida donc de rechercher ce pourquoi elle était vraiment faite, et passa la fin de son enfance à essayer divers travaux dans tout Noisepin, attendant désespérément un déclic qui lui signifierait qu’elle avait enfin trouvé sa voix, et qu’elle pourrait vivre heureuse comme ses parents et ses frères.
Le temps passa, et la Nuit des Lumières approchait pour Genévrier et Baie de Sureau. Pourtant, celle-ci n’avait toujours pas, à son sens, trouvé sa voix. Ce n’est que deux hiver avant sa majorité qu’elle comprit enfin. Elle avait toujours joué à raconter de folles histoires avec son frère, où tous deux, marchands ou découvreurs, tour à tour fées, korrigans et Gobelins, traversaient le Monde de Part en Part jusque dans des contrées sauvages et inconnues. Mais cet hiver là, Genévrier tomba malade, une vilaine fièvre Jaune. Comme le malheureux était obligé de garder le lit, et s’ennuyait à mourir, Baie de Sureau se mit à lui raconter des histoires, toutes les histoires qu’elle avait pu lire ou entendre. Puis, quand il n’y en eût plus, elle se mit à les inventer. Au bout de trois semaines, Genévrier put se lever et participer de nouveau à la vie de l’auberge. Il pria cependant sa sœur de continuer à raconter ses folles histoires, car il les avait beaucoup appréciées.
A sa propre surprise, Baie de Sureau s’avoua qu’elle avait adoré conter, et qu’elle n’était pas mécontente d’avoir un public. C’est ainsi qu’elle décida de devenir Racontarde Itinérante, pour apprendre toute les histoires du monde, et faire connaître les siennes aux quatre coins de Faery. Et quand elle repasserait à Noisepin, elle s’arrêterait voir ses chers parents et son frère avec de multiples merveilles à leur rapporter.
C’est ainsi que, sous la houlette d’un maître barde, Baie de Sureau commença à se former, et, sa Nuit des Lumières passée, elle dit au revoir à sa famille pour marcher sur les sentiers de l’aventure.
- Caractère :Baie de Sureau est une jeune lutine joueuse, et désespérément curieuse. Dès qu’elle entend un bout de conversation, un ragot, un écho d’une histoire, elle ne peut pas s’empêcher de tendre ses longues oreilles ou d’aller fouiner. Pour elles, les histoires vivent et doivent être racontées pour continuer à exister. Elle attache donc beaucoup d’importance à son travail.
Elle est encore très jeune, et a donc une certaine insouciance rieuse. Elle ne fait pas attention aux risques, ni aux avertissements, partant du principe qu’ils ne s’adressent pas vraiment à elle et que ce n’est pas une interdiction, ça, mais seulement une mise en garde qu’elle n’a pas envie de respecter. Baie de Sureau a donc légèrement tendance à se fourrer dans des situations pas forcément confortables. Quand ils étaient enfants, elle pouvait toujours compter sur son frère pour la tirer des mauvais pas, mais maintenant qu’elle a choisi d’avancer seule, les choses deviennent bien plus difficiles.
Baie de Sureau est par ailleurs une indécrottable romantique. Les histoires d’amour font battre son cœur, et elle n’aime rien tant que le récit d’une douce soirée d’été passée avec l’être aimé. Elle conçoit vaguement qu’elle est elle-même concernée par le fait de tomber amoureuse et de fonder un foyer un jour, mais elle y pense assez peu. Elle préfère attendre de trouver le Lutin qui saura faire battre son cœur, sans pour autant se donner la peine de chercher. La vie est longue, et Baie de Sureau a encore envie de découvrir le Monde avant de s’engager pour de bon.
Elle est parfois prise de crises de nostalgie, quand elle repense à ses parents et à son frère, restés à Noisepin. Heureusement, les hasards de la route font qu’elle ne reste jamais bien longtemps dans ce triste état. Il y a tant à découvrir…
- Aspirations : Baie de Sureau aspire à compiler toutes les histoires du Monde sur des parchemins, pour qu'elles soient lues et relues à l'infini. Mais comme les gens, elle y compris, en rajoutent sans cesse, c'est une tâche sans fin. Mais cela ne gène pas la lutine, très satisfaite de courir le bon mot à la lueur du soleil et de la lune.
Baie de Sureau aimerait aussi créer un lieu où entreposer toutes ces histoires, mais comme elle veut en même temps continuer à courir le monde, ce voeu est remisé dans un coin de son esprit, avec celui de trouver un jour un lutin à aimer, et celui de réussir à manger le plus de pâtes d'amandes au concours de la fête de l'été.
- Relations sociales : Baie de Sureau a une mère : Ajonc, et un père : Roseau, qui tiennent avec son frère, Genévrier, une auberge à Noisepin. Elle les visite très régulièrement avec joie. Comme elle a vécu toute son enfance dans la capitale lutine, Baie de Sureau connaît aussi très bien les habitants du quartier commerçant. Elle aime toujours se faire de nouveau amis.
- Description physique :Baie de Sureau est très fière de ses longues oreilles très fines et de ses yeux en amandes. Elle n'est pas très grande, même pour un lutin, et elle a un regard expressif, le plus souvent branché sur le mode "curiosité extrème" qui lui donne le plus souvent un air étrange, un peu écarquillé.
- Autres éléments :Baie de Sureau sait créer des parchemins à partir de lin ou de feuilles tressées, et tirer de l'encre des baies dont elle porte le nom . Elle est très fière de ce fait, et aime à raconter que si ses parents l'ont appelée ainsi, c'est parce qu'elle essayait déjà d'écrire dans son berceau en répendant sa gelée de Baie de Sureaux sur ses vêtements.
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VOUS, LE JOUEUR- Prénom (ou pseudonyme) : Gobolino
- Année de naissance : 1984
- Comment avez-vous connu Fairywoods : par piston, je connais la créatrice